Cinq jours après son premier séjour en Guinée, le samedi 17 février dernier, revoilà l'ancien homme fort d'Abuja, Grand commandant de la République fédérale du Nigeria qui reprend son avion ce jeudi 22 février 2007 pour la capitale guinéenne, accompagné encore du docteur Mohamed Ibn Chambas, président de la Commission de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO)
Cette fois, l'ancien président nigérian vient plutôt à Conakry pour mieux formaliser les missions qu'il doit accomplir, au nom de la CEDEAO, auprès du général Lansana Conté.
En effet, après le compte-rendu fait à ses mandants de la première mission de bons offices sur la crise sociale en Guinée, qui du reste s'est bien déroulée à Conakry, les autorités de la CEDEAO ont décidé de proposer le général Ibrahim Badamosi Babangida comme envoyé spécial de l'institution sous-régionale auprès du chef de l'Etat guinéen pour le règlement négocié de cette crise qui agite le château d'eau de l'Afrique occidentale. Il revient alors au général président de Guinée, de façon souveraine, d'accepter ou non cette proposition de l'envoyé spécial de la CEDEAO, dont les missions (en tant que point focal) pourraient être essentielles pour une sortie de crise. Voila ce qui justifierait, de sources bien informées, cette seconde visite du général Babangida à Conakry en l'espace de cinq jours.
Cette visite coïncide avec celle de la délégation de hauts fonctionnaires de la commission onusienne des droits de l'homme, arrivée le 21 février à Conakry. Une délégation qui s'entretient aux premières ce jeudi avec le chef de la diplomatie guinéenne Mamady condé, peu avant l'accueil de l'ancien chef d'Etat nigérian et du président de la commission de la CEDEAO. La crise sociale en Guinée sera de nouveau au coeur de tout ces rendez-vous.
Dépêche de Cissé Aboubacar, correspondant diplomatique de Guinéenews© à Conakry.
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