ALLOCUTION DU MINISTRE D'ETAT, MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA FRANCOPHONIE,
S.E.M. RODOLPHE ADADA
A L'OUVERTURE DE LA DIXIEME SESSION
ORDINAIRE DU CONSEIL EXECUTIF DE
L'UNION AFRICAINE
Addis-Abeba, le 25 janvier 2007
- Monsieur le Président de la Commission de l`Union Africaine,
- Mesdames et Messieurs les Ministres,
- Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs,
Représentants Permanents, auprès de I'Union Africaine,
- Distingues Invites;
- Mesdames et Messieurs
C’est un réel plaisir pour moi de procéder à l’ouverture des travaux de la Dixième Session ordinaire de notre Conseil Exécutif
Je voudrais tout d’abord remercier le Gouvernement et le peuple éthiopiens pour l'accueil chaleureux et fraternel qu’ils nous ont tous, jours réserve, chaque fois que l’occasion nous est donnée de re venir dans ce beau pays.
Je voudrais ensuite rendre hommage au Président de la Commission de l’Union Africaine dont la conviction et l’engagement au service de l’Union consacrent, de manière évidente, le désir d’émergence de notre Union et son rôle de plus en plus déterminant dans l’avenir du continent.
Je saisis cette heureuse opportunité pour féliciter !e Comite des Représentants Permanents, ainsi que tous les experts, pour la bonne préparation de nos travaux et les facilites nécessaires au bon déroulement de nos travaux,
Excellences, Mesdames et Messieurs,
Au moment ou nous tenons notre Session, faction de la Présidence en exercice s'est beaucoup plus concentrée dans la recherche des solutions aux différentes crises qui déchirent certains de nos Etats membres La huitième session ordinaire de l'0'nion africaine sera l’occasion pour nos Chefs d’Etat et de Gouvernement de faire le bilan des actions de l’année coulée.
Pour notre part, nous re tiendrons que les questions de paix et de sécurité, avec notamment des crises de la Cote d’Ivoire, du Darfour et ses répercussions au Tchad et en République centrafricaine, ont particulièrement mobilisé toutes nos énergies.
En Cote d’Ivoire, Nous nous sommes pleinement impliqués dans la recherche d’une solution consensuelle de sortie de crise en co-présidant les réunions du Groupe de Travail International.
Nous saluons la décision prise par les Chefs d'Etat de la CEDEAO de désigner le Président du Burkina Faso, Son Excellence Monsieur Blaise Compaoré, comme Facilitateur.
Sur la question du Darfour, nous espérons nous acheminer vers un accord du Gouvernement soudanais pour le déploiement de la force hybride Union africaine-Nations Unies.
Les répercussions de la crise du Darfour sur les Etats voisins, au Tchad et en Centrafrique, demeurent une préoccupation pour /'ensemble de l’Organisation continentale. Les efforts diplomatiques devront se poursuivre pour parvenir ci un règlement pacifique de cette crise.
Malgré la complexité des situations que nous venons brièvement d’évoquer, nous avons quelques motifs de satisfaction.
En effet, dans de nombreux pays africains, les efforts de paix et les processus électoraux ont connu un aboutissement heureux. II s'agit, notamment, du bon déroulement des élections générales en République Démocratique du Congo, de la cessation dos hostilités au Burundi avec l’Accord du 17septembre 2006, de l'Accord de Juba du 26 août 2006 pour la paix en Ouganda, de 1’Accord d Abuja du 5 mai : 2006 sur le Darfour, et de la résolution 1721 Conseil de Sécurité sur la Cote d’Ivoire.
De même, les récents développements de la situation en Somalie, caractérisés par le retour dans la capitale Moqadiscio des Institutions Fédérales de Transition, constituent une avancée significative dans ce pays frère membre de l’Union africaine.
L'Union Africaine et la Communauté internationale devraient saisir cette évolution pour aider le Gouvernement Fédéral et le peuple somalien à construire la paix, la sécurité et la stabilité, à travers le déploiement rapide de la Mission de l’Union Africaine (AMISOM)
.
Mesdames et Messieurs,
Comme vous le savez, la Conférence de l'Union Africaine est consacrée, cette année, au thème de 1a science technologie et recherche scientifique pour le développement. Par conséquent, l‘ordre du jour de notre Conseil comprend de nombreuses questions liées aussi bien à cette problématique qu’a !a vie de notre Union et au fonctionnement de nos institutions. Il y va sans dire que les questions politiques et sociales seront également abordées.
Notre contribution aidera nos Chefs d’Etat et de Gouvernement à apprécier et à adopter les décisions utiles, destinées à sous-tendre l’action de l’Union Africaine dans la recherche des stratégies pragmatiques et des solutions réalistes, susceptibles de lui permettre de mieux affronter les défis de son évolution.
C’est dons cette perspective. Que je déclare ouverte la 10è Session ordinaire du Conseil Exécutif de l’Union africaine.
Je vous remercie.
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