Le Groupe de la Banque africaine de développement organise, du 12 au 13 avril 2007, un atelier sur l’enseignement supérieur, la science et la technologie à Accra au Ghana. L’atelier de deux jours permettra d’informer les participants sur le nouvel intérêt du Groupe de la Banque au renforcement de l’enseignement supérieur, de la science et de la technologie en Afrique.
L’événement, qui sert de cadre idéal pour la présentation de la stratégie de Banque en matière d’enseignement supérieur, de science et de technologie, permettra à la Banque de solliciter des points de vue d’experts et de parties prenantes dans le secteur. L’atelier permettra également d’identifier et de discuter des synergies et des complémentarités avec des donateurs multilatéraux et bilatéraux, ainsi que d’autres partenaires au développement.
Actuellement, l’Afrique est confrontée à un certain nombre d’enjeux de développement qui nécessitent des politiques et des stratégies novatrices pour stabiliser l’environnement macroéconomique et sectoriel. Parmi ces nouveaux défis sont, l’importance croissante de la société de connaissance et l’utilisation efficace des bénéfices de la science et de la technologie pour la croissance et la prospérité économiques.
L’atelier, organisé à l’intention des parties prenantes, discutera de la stratégie de la Banque pour le secteur et fournira des réactions sur son orientation stratégique pour trouver des solutions à ces défies, répondre à la demande croissante pour l’enseignement supérieur et fournir un lien entre le développement des compétences et les secteurs productifs de l’économie.
L’enseignement supérieur sur le continent a, au cours des dernières décennies, connu des problèmes à cause de la fuite des cerveaux et des restrictions budgétaires. Pour permettre à l’enseignement supérieur, la science et la technologie de s’épanouir sur le continent, il est nécessaire d’établir de partenariats. L’atelier sert donc d’opportunité pour l’établissement de partenariats entre la Banque et les institutions régionales de développement telles que l’Union africaine, le NEPAD, les communautés économiques régionales, la CEA, ainsi qu’avec d’autres partenaires clés à savoir la Banque mondiale, l’UNESCO, FAO, AFD, CIDA, DFID, JICA et SIDA.
Actuellement, les pays africains disposent de leur meilleure opportunité de croissance depuis 30 ans. Partout dans le continent, la confiance et l’optimisme reviennent. Pour maintenir cette croissance, les pays africains doivent se servir de la science et de la technologie. Ils doivent également développer le capital humain dont ils ont besoin, s’intégrer dans le marché mondial et préparer leurs économies pour une concurrence acharnée dans un monde où l’information et la connaissance déterminent tout.
Les pays africains ne sont pas bien placés pour réussir dans la nouvelle économie mondiale étant donné qu’ils sont confrontés à de sérieux problèmes tels que le manque d’infrastructures, la fuite de cerveaux, le manque de ressources adéquates pour la recherche et le développement (R&D), et l’absence de lien entre la science et l’industrie. Si les pays africains veulent être compétitifs, ils doivent investir dans le développement du capital humain et la technologie comme le font actuellement d’autres parties du monde.
Conscient du rôle critique que joue le savoir dans le développement du continent, la Banque travaille au renforcement de ses connaissances et de sa capacité de recherche et dissémination. Elle assume un rôle majeur dans le leadership des questions de développement en Afrique. A cet égard, le bureau de l’économiste en chef a été créé pour renforcer la gestion des connaissances et apporter un appui général dans le domaine de la recherche, de la production, de la diffusion et du partage des connaissances. En 2006, plus de 250 éminents chercheurs, experts en matière de développement, économistes, professeurs d’université et chefs d’entreprise, ont participé à Tunis, à la toute première conférence économique annuelle de la BAD destinée à leur offrir une occasion pour partager leurs expériences avec les décideurs de politiques économiques.
Depuis plusieurs années, la Banque africaine de développement s’attelle à la recherche et au développement du continent. A travers sa politique d’institution du savoir, la Banque s’est engagée dans un vaste programme de création de cette capacité en son sein. Bien que sa mission première soit le financement du développement, il est admis que la réalisation par la Banque de ses objectifs en matière de réduction de la pauvreté et de développement durable en Afrique repose fondamentalement sur sa pleine et entière connaissance des problèmes auxquels le continent et les pays membres régionaux (PMR) sont confrontés. Contacts: Frank Boahene, Tél: (216) 7110-3452, E-mail: f.boahene@afdb.org
Joachim Arrey, Tél: (216) 7110-2612, E-mail: j.arrey@afdb.org
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