Em Junho de 2003 , no início do seu segundo mandato, o ex- Presidente Obasanjo chamou ao governo um conjunto de tecnocratas , apolíticos e jovens , logo apelidados pelo home da rua como " dream team", empenhado em fazer profundas reformas económicas , em combater a corrupção e em usar apropriadamente as receitas do petróleo para combater a pobreza.
No "dream team" contavam-se nomes como o do Prof. Charles Soludo, gouvernador do Banco Central ; Ngozi Okonjo-Iweala, ministra das Finanças ; Nuhu Ribadu, patrão da luta contra a corrupção ; Nasir el-Rufaï, ministro do Districto da capital federal, Abuja ; Oby Ezekwesili, conseilheira especial do presidente Obasanjo para o orçamento. Ngozi Okonjo-Iweala passou desde então (2003), a ser conhecida pelo cognome de " Madame Solutions" e a Nigéria deve-lhe o facto das IFI terem começado a levar a sério o empenho do governo federal em levar a cabo as reformas e em utilisar eficazmente as suas receitas para combater a pobreza.
Diplomada por Harvard e titular de um PhD em economia do desenvolvimento pela Massachusetts Institute of Technologie (MIT), onde trabalhou entre 1976 e 1981, Ngozi ingressou no Banco Mundial como economista em 1982, donde saíu em 2003, para integrar o "dream team" de Obasanjo. Ao longo de vinte e um anos de carreira no Banco ela subiu degrau a degrau até ao topo da instituição, tendo sido numero três do Banco , enquanto Vice-Presidente e Secretária- Geral. Ei-la de regresso a casa pela porta grande. Bem- Haja !
Washington le 4 octobre 2007 – Le président de la Banque mondiale a annoncé aujourd’hui la nomination de Ngozi Okonjo-Iweala à un poste de directeur général de l’institution. Mme Okonjo-Iweala rejoint les directeurs généraux, Juan Jose Daboub et Graeme Wheeler, les vice-présidents exécutifs, Lars Thunell (IFC) et Yukiko Omura (MIGA), et le directeur financier, Vincenzo La Via, à la haute direction du Groupe de la Banque mondiale.
En annonçant cette nomination, Robert Zoellick a déclaré : « Ngozi Okonjo-Iweala apporte une expérience et des compétences hors pair au Groupe de la Banque mondiale. Remarquable ministre des Finances, puis des Affaires étrangères du Nigéria, elle a aidé à piloter le programme de réformes du pays sur des questions telles que la prudence budgétaire, la transparence des comptes publics, la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption. Elle a été le moteur de l’allégement de la dette du Nigéria, aidant son pays à obtenir du Club de Paris une annulation de dette de 18 milliards de dollars, un chiffre record. C’est en grande partie grâce à elle que son pays a obtenu sa toute première notation de crédit-souverain (BB moins), attribuée par Fitch and Standard & Poor’s. C’est une dirigeante politique mondialement respectée. En outre, elle connaît bien la Banque mondiale où elle a travaillé pendant 21 ans. Son attachement à la cause des pays en développement est sans pareil. Je suis ravi de la voir rejoindre mon équipe de direction. »
Ressortissante nigériane, Mme Okonjo-Iweala, est fondatrice de NOI-Gallup, un institut de sondage d’opinion nigérian, et cofondatrice du Makeda Fund, un fonds d’investissement dans des entreprises dirigées par des Africaines. Elle est membre (Distinguished Fellow) de la Brookings Institution. De 2003 à 2006 elle a été ministre des Finances, puis ministre des Affaires étrangères. En tant que ministre des Finances, Mme Okonjo-Iweala dirigeait l’équipe économique nationale chargée de mettre en œuvre le vaste programme de réformes économiques et sociales de l’administration Obasanjo. Les réformes ont notamment permis de progresser sur la voie du rétablissement de la stabilité macroéconomique, multipliant par trois le taux de croissance, lançant un combat résolu contre la corruption et améliorant la transparence.
Avant de prendre son portefeuille ministériel, Mme Okonjo-Iweala a occupé plusieurs postes importants à la Banque mondiale, dont ceux de vice-président et secrétaire, de directeur des opérations pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord, et de directeur des opérations pour l’unité sous-régionale Asie du Sud-Est et Mongolie. Elle est entrée à la Banque mondiale en 1982.
En acceptant ce nouveau poste, Mme Okonjo-Iweala a déclaré : « Je suis ravie de revenir et heureuse de la possibilité qui m’est donnée de travailler avec cette grande institution pour changer la vie de nos jeunes, et de nos travailleurs et travailleuses dans les pays en développement. Je me réjouis tout particulièrement à la perspective de travailler avec le président Zoellick au moment où il trace de nouvelles perspectives très prometteuses pour le Groupe de la Banque mondiale.»
Mme Okonjo-Iweala a reçu de nombreux prix et distinctions : European Hero de 2004 du Time Magazine, Ministre mondial des Finances pour l’année 2005 de l’Euromoney Magazine, Ministre africain des Finances pour l’année 2005 du Financial Times/The Banker, Ministre nigérian pour les années 2004 et 2005 de This Day, Docteur honoris causa de droit du Colby College en 2007, et de la Brown University en 2006, Docteur honoris causa de lettres et sciences humaines de la Northern Caribbean University, en Jamaïque. Elle est membre ou présidente de nombreux conseils et groupes consultatifs du secteur public, privé et non gouvernemental, à savoir : DATA, World Resources Institute, Clinton Global Initiative, Nelson Mandela Institution/African Institutes of Science and Technology, Mo Ibrahim Foundation Governance Prize Committee, Friends of the Global Fund Africa. Elle conseille également la Banque mondiale sur l’Initiative pour la restitution des avoirs volés (STAR) et est membre du Comité Malan sur la collaboration entre la Banque et le FMI.
Mme Okonjo-Iweala est diplômée de Harvard en économie (A.B., magna cum laude) et titulaire d’un doctorat (PhD) en économie et développement régional du Massachusetts Institute of Technology.
Dans ses nouvelles fonctions, Mme Okonjo-Iweala sera responsable des régions Afrique, Asie du Sud, et Europe et Asie centrale de la Banque mondiale. Elle supervisera également le département des Ressources humaines. Elle prend ses fonctions le 1er décembre.