sexta-feira, 16 de fevereiro de 2007

QUANDO SE CULTIVA A FURIA DA BESTA SATÁNICA ...

Quando se Embrutece o Povo na Ignorância... Cultiva-se a Besta Satánica.
Ali Badara Sadja - Quartier Limanya Kaloum Conakry
Lettre Ouverte à mes concitoyens Guinéens
Je ne sais ou va notre pays. Cette mentalité, que dis-je cette pandémie de destruction, qui infecte les gens et enflamme leurs esprits, prend les dimensions d'un fléau national qui risque de perdurer et de décourager toute idée d'investissement de la part des nationaux et de fermer la porte a l'attrait de l'investissement direct étranger, en particulier dans les infrastructures
On s'attaque aux écoles, aux hôtels, aux archives, aux propriétés privées. Est-ce la manière de régler nos problèmes? Est-ce cela notre avenir? Est-ce l'héritage que nous laissons aux générations montantes?Toutes les déclarations que je lis ou entends semblent occulter, plus exactement semblent inciter les esprits enflammes a mépriser la vie humaine et la propriété qui sont les principaux attributs naturels et juridiques de la personne.La passion aveugle aujourd'hui tout le monde au point de ne pas se rendre compte qu'une mœurs autodestructrice s'installe dans notre société en furie.
On croit aujourd'hui régler le compte à un homme ou a un groupe d'hommes ou a un régime. On n'oublie qu'en filigrane on prépare une culture satanique pour l'avenir, dont la conséquence sera de pervertir ou ensevelir nos valeurs et compromettre le devenir de la Nation.
Celui qui a perdu un bien ou un être cher sera toujours et irrésistiblement étreint par le désir de vengeance. Il en résultera que toute personne raisonnable réfléchira par cent fois avant d'ériger une infrastructure sociale, commerciale ou industrielle.
Alors que les autres, dans les pays voisins, conçoivent et agissent individuellement pour construire chez eux, pour assainir ou améliorer leur environnement, nous nous détruisons le peu que nous avons, en dénonçant la ruine de notre économie et les responsables apparents de cette ruine.
Cela a commencer par la destruction du domicile de Tidjane qui avait attaque feu Ahmed Sékou TOURE, a continue en 1985 avec le coup Diarra, s’est poursuivi lors de la mutinerie des 2 et 3 Février 1996 et s’est amplifie avec les grèves qui paralysent actuellement le pays.
Une telle escalade devrait faire réfléchir tous les guinéens qui aiment tant soit peu leurs pays. Personne ne pense a la manière d'arrêter, de juguler ce phénomène qui, en lames de fond, va attiser la mêlée de notre société et la conduire inexorablement vers une autodestruction inéluctable.
Chacun accuse quelqu'un d'être responsable et coupable de ces destructions de vies et biens. Personne ne veut y penser sans complaisance, objectivement et dans le sens de l’histoire. N'est-on pas en train de détruire imperceptiblement mais inévitablementl'esprit patriotique.
Accuser et même sanctionner tel ou tel n’est plus la solution, il faut par une réfection menée en profondeur, chercher à conjurer ce sort qui frappe notre pays. En effet, qui accepterait de voir des économies et des efforts de nombreuses années détruites en un court instant?
Une infrastructure provenant de la corruption doit servir le peuple et non l'endeuiller. La loi a prévu une procédure de saisie et d'expropriation pour cause d'enrichissement illicite.
Pourquoi sommes-nous collectivement aveugle pour ne pas voir que l'avenir de notre Nation se joue maintenant? Ceux qui en sourient aujourd'hui doivent savoir que c'est une épée de Damoclès suspendue au dessus de tous, en particulier ceux qui aspirent a jouer un grand rôle dans le destin national.Conte n'a pas toujours été le monstre qu'on abhorre aujourd'hui.
Parmi ceux qu'on applaudit maintenant et qui prennent avantage de l'ignorance du Peuple ou de l'oubli populaire, plusieurs ont contribue a le métamorphoser, en ouvrant ses yeux sur les errements financiers qui lui sont reproches. Les lettres de payements qu'ils ont substituées a la procédure de mandatement est a l'origine de sorties incontrôlables d'argent.
Que ceux-là aient le courage de parler. On verra que les pattes blanches d'aujourd'hui qui se font champions du changement en Guinée sont plus corrompus que ceux dont cassent les propriétés aujourd'hui. Les scandales des centrales Tumbo II et Tumbo II ou des machines d'occasion ont été achetées au double du prix de machines neuves proposées par Caterpillar sont écartées de ce débat.Conte est coupable, certes, mais alors est-il le seul responsable des maux qui affligent?
Travaillons a arrêter les casses. Construisons un Etat de droit qui préserve nos acquis, nos infrastructures en particulier. Les Investissements en faveur des infrastructures sociales se raréfient prenons en conscience et mobilisons-nous pour stopper les destructions.
La vie humaine semble perdre sa valeur, faisons-en le centre de nos analyses et actions en faveur de la survie et du développement de notre pays.Voila mes frères les préoccupations que j'ai voulu partager, avec vous avec l'espoir que seul et toujours l'intérêt supérieur de notre pays prélavera.
Veuille Allah nous préserver de ce cataclysme que nous enfantons. Ali Badara Sadja - Quartier Limanya Kaloum Conakry Dernière mise à jour : ( 14-02-2007 )

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